La fatigue nerveuse ne doit pas être considérée comme inoffensive. Lorsqu’une personne ressent de façon permanente un épuisement, qu’il soit dû à des causes personnelles ou professionnelles, elle doit rapidement prendre les devants et apprendre à reconnaitre ce stress naissant afin de pouvoir le contrôler et ainsi se ménager pour éviter un burnout voire une dépression.
Quels sont les signes/symptômes de la fatigue nerveuse ?
Le corps humain est un formidable outil qui émet, en continu, des signes à son hôte. Certaines personnes écoutent ces signes, un peu trop, et d’autres en revanche le devraient davantage. Savoir entendre ces signes, différents chez chaque individu, est un réel challenge et la plupart du temps, lorsque la fatigue nerveuse est installée, il est impossible de revenir en arrière sans un processus lent de reconstruction.
Une grosse fatigue physique est le plus souvent associée à une fatigue nerveuse. Les raisons sont en premier lieu physiologiques car des troubles du sommeil risquent de s’installer durablement et pourraient conduire à de l’hyperémotivité ainsi qu’à des troubles de la concentration. Le réel défi est d’identifier la fatigue nerveuse, sans la confondre avec une fatigue physique qui après un repos adapté et quelques nuits de sommeil se répare d’elle-même. La fatigue nerveuse pour sa part, une fois installée, va dérégler tous les acquis sociaux, familiaux, et professionnels de la personne.
Les signes avant-coureurs d’une fatigue nerveuse sont le plus souvent liés à trois facteurs principaux.
1. La sphère familiale
Dans un premier lieu, la sphère familiale et en particulier les problèmes dans le couple peuvent être, lorsque ces problèmes sont récurrents, le facteur déclencheur d’une fatigue nerveuse. Être en conflit ouvert avec son conjoint, avec qui on veut construire sa vie, son futur, est bien plus problématique qu’avec toute autre personne de son entourage. Un sentiment d’impuissance et d’échec peut naître de cette situation et entraîner une fatigue nerveuse parfois difficile à résorber.
2. La sphère professionnelle
La sphère professionnelle est également le lieu de toutes les pressions, les relations avec vos collègues ou pire votre hiérarchie peuvent créer des tensions à l’origine d’une fatigue nerveuse, qu’il s’agisse d’un manque de considération voire d’une mise au placard. Le temps conséquent passé au travail peut exacerber la fatigue nerveuse avec un risque évident de burnout.
3. La charge mentale personnelle
Une autre source importante qui peut conduire à une fatigue nerveuse est comportementale : une charge mentale conséquente peut entrainer un stress difficile à gérer. La charge mentale est impactée par tous les tracas du quotidien auxquels vous faites face, qu’il s’agisse de tracas liés au couple, à la famille, à l’environnement professionnel ou autres.
Prenons l’exemple d’un cadre d’entreprise qui passe tout son temps au travail, chaque minute de sa journée est rythmée par des deadlines, il va jour et nuit avoir l’esprit occupé par ses objectifs jusqu’à s’épuiser mentalement. Une charge mentale non contrôlée peut entraîner des effets physiopathologiques et des troubles psychosomatiques dont la fatigue nerveuse fait partie.
Dans les faits, reconnaitre ces signes c’est éviter de basculer vers un burnout ou une dépression. Lorsque la fatigue nerveuse s’installe, elle nécessite plus qu’un simple repos et la plupart du temps un traitement médicamenteux ne sera pas d’une grande utilité.
La méthode Actistress pour contrer la fatigue nerveuse
La méthode Actistress est une méthode centrée sur le corps (on parle de récorporation active) dont le seul but est de réactiver le bon stress tout en désactivant le mauvais stress. Ce processus d’activation ou de désactivation est dépendant d’un seul et même système : le système nerveux central. C’est bien le système nerveux qui porte, déclenche et arrête le mécanisme de stress encore appelé syndrome général d’adaptation. Sans ce système nerveux, nous ne pourrions pas nous adapter à notre environnement, nous défendre, fuir, nous battre ou réfléchir. Notre nature humaine qui repose sur notre nature animale dépend donc de l’existence de ce système nerveux qui n’est pas présent chez les plantes, rappelons-nous.
Le repos n’est pas la récupération
La mise en route du système nerveux nécessite des temps de repos pour permettre la récupération. Il est intéressant de noter que de nombreuses personnes fatiguées ou épuisées nerveusement disent qu’elles font tout pour se reposer mais qu’elles ne récupèrent pas. C’est pour cela que chez Actistress nous disons que le repos n’est pas la récupération. Cette notion très intuitive a une réalité physiologique : une personne qui se sent agressée ou menacée en permanence ou très souvent voit son système nerveux se mettre en route pour ne plus pouvoir s’arrêter. Tout le corps se prépare au combat sans savoir comment s’arrêter : le mauvais stress s’installe en profondeur tendant les muscles, libérant des hormones agressives qui créent un véritable feu biologique entrainant une fatigue nerveuse et musculaire intense empêchant toute récupération nerveuse, physique, psychologique et physiologique. On connait tous à terme le résultat : saturation nerveuse et psycho-émotionnelle, surmenage physique et psycho-émotionnelle, burnout..
Comment déclencher un processus de récupération de la fatigue nerveuse pour sortir du surmenage ? Quels sont les traitements de la fatigue nerveuse ?
C’est sur ce point que la méthode de la recorporation active présente un avantage majeur sur les autres approches. Elle s’intéresse au lit du surmenage et de la saturation nerveuse, soit l’hyperactivation du système nerveux qui ne sait plus se calmer. Ce lit est biologique, physiologique, corporelle avant d’être psychologique. L’erreur en effet est de penser que le fait de calmer la tête en premier va calmer le corps DURABLEMENT. C’est le contraire qu’il faut faire. Parce que nous sommes des animaux avant d’avoir une tête pensante, il faut couper le système nerveux au niveau de l’animal, du corps pour commencer à récupérer physiquement, nerveusement et psychologiquement.
Le corps garde EN PREMIER la trace du mauvais stress dans les muscles et dans son terrain biologique avec des RÉPERCUSSIONS physiques, émotionnelles et psychologiques.
Le corps garde enfouie en lui la charge nerveuse
Chez Actistress, pour relancer le processus de récupération nerveuse et physique, nous savons arrêter le système nerveux devenu fou par le mauvais stress et calmer le feu biologique qui va de pair. Pour cela, il est essentiel :
- De savoir créer de la bonne fatigue par une activité physique adaptée et suffisante. Nous sommes créés pour ressentir de la fatigue physique et pas de la fatigue nerveuse et psycho-émotionnelle. Malheureusement, ce n’est pas le cas dans nos pays modernes où nous sommes la première espèce animale à être fatiguée (nerveusement et psychologiquement) à rester assise à un bureau. Cherchez l’erreur !
- De savoir créer un sentiment de sécurité profond essentiel pour que le système nerveux désactive le mauvais stress dans la durée. Cela implique de pratiquer des mouvements très spécifiques régulièrement, de libérer des tensions émotionnelles profondes par des techniques particulières et de réguler l’apparition de réflexes animaux appelés réflexes archaïques, en relation avec la peur, l’envie de fuir ou de se battre et déclenchés par le stress. Cela est d’autant plus important qu’on ne peut se concentrer et réfléchir correctement si le corps ne se sent pas sécurisé ;
- De savoir adopter des bonnes pratiques d’hygiène de vie alimentaire et micro-nutritionnelle pour éteindre le feu biologique qui maintient le mauvais stress, la fatigue nerveuse et le surmenage.
Ce savoir-faire unique d’Actistress est vécu, ressenti et expliqué durant les cures de traitement de la fatigue nerveuse, du stress chronique et du burnout ou pendant les stages de recorporation active.