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La communication non violente (CNV) pour de meilleures performances au sein de son équipe

Savoir communiquer sereinement et de façon non conflictuelle est indispensable pour atteindre ses objectifs.

Les conflits peuvent survenir sur n’importe quel lieu de travail. Parfois, ils peuvent avoir un effet positif sur les équipes – en permettant aux collaborateurs employés d’entendre des points de vue différents sur certains problèmes et, finalement, en les poussant à trouver des solutions plus créatives. Malheureusement, la plupart des conflits sur le lieu de travail sont préjudiciables au bien-être des employés, surtout lorsqu’ils ne sont pas abordés et résolus rapidement et efficacement sans parler du stress managérial occasionné.

Qu’est-ce que la communication non violente ? (CNV)

Selon une étude évaluant la qualité de la relation entre employés et managers, 18% des interrogés déclarent avoir subi de la violence verbale de la part de leur manager.

Les critiques en public et l’usage de violence verbale de la part de son manager sont ressentis comme des humiliations et peuvent mener à la démission. (Un Français sur quatre a déjà quitté son travail à cause de son manager.)

Initiée par Gandhi et développée par le psychologue américain Marshall Rosenberg, la communication non violente est une façon d’entrer en contact avec les autres, de diriger avec compassion et d’agir avec empathie. Cela va au-delà de la simple interaction pacifique. Cette méthode a de nombreux bénéfices, en particulier dans le milieu professionnel.

Quels sont les bienfaits de la communication consciente et non violente ? 

L’utilisation de la communication non violente présente de nombreux bienfaits, et peut avoir un impact positif sur le lieu de travail et surtout la qualité de vie au travail

Elle crée un processus clair, étape par étape, pour gérer les conflits.

Elle se concentre sur les facteurs sous-jacents du conflit, comme les attentes et les émotions.

Elle ne fait de tort à personne et laisse de la place à toutes les expériences.

La communication non violente crée, enfin, un moyen objectif de nommer les « faits » avant de se laisser emporter par les émotions et voir le stress s’installer.

Quels sont les exercices de communication consciente et non violente facile à mettre en place ? 

La stratégie de Rosenberg est fondée sur l’honnêteté et le respect, son approche favorise la connexion interpersonnelle en reconnaissant les désirs, les besoins, les actions et les envies de chacun.

1. Exercice de communication consciente : L’Observation

Un manager doit rester objectif lorsqu’il observe un conflit et faire explicitement la distinction entre jugement et observation. Aborder un conflit avec des idées préconçues ou mentionner des ragots de bureau ou des ouï-dire peut nuire à la relation d’un manager avec un employé et miner la confiance. 

Concrètement cela se traduit par ce type de questions neutres

“Pouvez-vous me dire ce qui s’est passé de votre point de vue ?”

2. Exercice de communication consciente : Exprimer ce que l’on veut et ce que l’on ressent

La communication non violente propose un scénario simple pour gérer les conflits et pour désamorcer les tensions à l’aide des quatre amorces de phrases suivantes : « Quand », « Je ressens », « Parce que j’ai besoin », « Par conséquent, je voudrais ». Voici comment cela fonctionne :

Une mauvaise communication manque généralement de clarté et de contenu. C’est pourquoi les exercices de communication non violente demandent explicitement de dire ce qui se passe et de décrire ce que l’on ressent. 

Par exemple : Si un collaborateur arrive toujours en retard aux réunions, son manager peut entamer la conversation de cette façon: « Quand tu arrives en retard, j’ai l’impression que tu n’accordes pas d’importance à mon temps ».

Si un collaborateur ne respecte pas une échéance, le chef de projet peut ainsi aborder le problème de cette manière : « Lorsque tu ne respectes pas nos engagements, j’ai l’impression que je ne peux pas compter sur toi pour notre projet. » Relier une action à un sentiment permet d’établir un lien entre ce qui se passe et la sensibilité de l’interlocuteur.

3. Exercice de communication consciente : Traduire ses émotions en action 

Se mettre d’accord sur les actions concrètes à entreprendre pour résoudre le problème est souvent l’étape la plus difficile, car il faut trouver un équilibre entre les besoins des deux parties et agir comme médiateur jusqu’à ce qu’un compromis soit trouvé. 

Sur l’exemple précédent, avec un collègue qui arrive toujours en retard aux réunions : le manager pourrait ajouter « J’ai besoin de sentir que le temps que nous avons ensemble est important, et j’aimerais donc que tu sois ponctuel quand nous avons rendez-vous » . Il y a peu de place pour la confusion ou le malentendu, car la communication non violente relie une situation à un sentiment, puis un besoin à une action. Il s’agit d’une feuille de route pour les interactions autant que pour les résultats.

Qu’en est-il du collègue qui n’a pas respecté le délai essentiel ? Une personne pratiquant l’approche de Rosenberg dira probablement : « Lorsque tu ne respectes pas nos délais, j’ai l’impression de ne pas pouvoir compter sur toi pour notre projet », puis ajoutera : « J’ai besoin de sentir que je peux te faire confiance dans ce partenariat, et de savoir que tu respectes les échéances ».

Les conflits sont souvent liés à une mauvaise communication et le fait de se connecter avec clarté, humanité et humilité peut ouvrir la voie à des relations professionnelles plus compatissantes, empathiques et productives.

Le point de vue d’Actistress sur la communication non violente

La communication non-violente aura d’autant plus de difficultés à s’installer dans la vie d’une personne que cette personne sera stressée. Cela revient à dire qu’elle a une perception qe son environnement la menace alors que ce n’est peut être pas le cas.

Le mécanisme d’installation du stress s’appuie sur la perception que nous avons de la situation que nous vivons. Le problème de la perception est qu’elle conserve la trace des évènements passés. Ainsi, une situation difficile laisse une trace en nous qui va venir biaiser la perception de toutes les autres expériences vécues ultérieures.

Nous ne sommes plus au bon endroit pour réfléchir, réagir, percevoir, écouter. Nos sens sont altérés du fait d’un système nerveux bloqué en mode alerte.

Pour appliquer plus facilement les principes de la communication non-violente, il est important d’effectuer un reset de notre système nerveux et de savoir évacuer le stress accumulé dans le corps qui nous maintient en état d’alerte et donc d’être agressé potentiellement à tout moment : c’est toute l’idée de la Méthode Actistress avec nos exercices de Recorporation Active et exercices de désaturation nerveuse express.