Il est bien difficile de se rappeler quand nous avons commencé à être si » débordés » en permanence. Pourtant, maintenant que nous travaillons plus longtemps et que nous sommes confrontés à des niveaux de stress plus élevés, notre esprit et notre corps en paient le prix. L’épuisement professionnel est la conséquence la plus grave de nos vies occupées.
Plus que le stress de notre travail quotidien, le syndrome d’épuisement professionnel a de graves conséquences sur notre santé physique et mentale.
Et ce phénomène est de plus en plus fréquent. Des études indiquent que 23 à 54% des travailleurs ont déjà été ou sont actuellement confrontés à un burn-out.
Bien qu’il n’existe pas de réponse unique pour gérer l’épuisement professionnel, il existe des déclencheurs qui alertent et des techniques éprouvées qui peuvent aider à éviter, atténuer et récupérer des symptômes de burnout.
Reprise du travail après un burnout : Comment savoir si on est prêt pour reprendre son activité professionnelle ?
Burnout et angoisse profonde de retour au travail vont souvent de pair, mais une préparation adéquate pourra faciliter votre réintégration.
Comprendre en effet ce qui a provoqué votre épuisement professionnel vous permettra de limiter fortement l’angoisse de retour au travail. Cette étape de conscientisation est primordiale et doit être travaillée si besoin avec un spécialiste. Cela limite les rechutes et permet d’entrevoir de nouvelles perspectives parfois très inattendues.
Il est ainsi préférable de retarder votre retour au bureau plutôt que de le faire sans succès. La reprise du travail après un burn-out se prépare et ne s’improvise pas.
Si vous décidez de reprendre le travail trop tôt, vous risquez de vous retrouver en congé maladie quelques mois, voire quelques semaines plus tard.
Reprise du travail après un burnout : Les meilleures stratégies et suggestions pour se rétablir
1. Discutez avec votre responsable hiérarchique
Lors de la reprise du travail après un burn-out, n’ayez pas peur de parler de votre épuisement professionnel aux RH ou à votre manager.
Proposez de vous-même quelques solutions pour ce qui vous aiderait le plus. S’il s’agit de vous retirer d’un projet spécifique ou de demander un congé, ayez votre idée en tête ainsi que quelques autres options à portée de main. En arrivant avec des propositions, vous montrerez à votre supérieur que vous êtes déterminé, que vous voulez faire le nécessaire pour un retour performant et que vous ne cherchez pas simplement à éviter vos frustrations.
2. Identifiez vos limites
Burn-out et angoisse de retour au travail vont de pair, car nous avons peur de revivre les mauvaises expériences du passé.
Accepter plus que ce que vous pouvez gérer est un moyen sûr de s’épuiser.
Lorsque vous êtes épuisé, il peut vous sembler difficile de prendre des décisions, en grande partie à cause de ce qui se passe dans votre cerveau lorsque vous êtes stressé. D’un point de vue neuro-physiologique, l’épuisement, la dépression et l’anxiété sont associés à une perte d’efficacité du binôme cortex pré-frontal-amygdale. Cela a des répercussions directes sur notre capacité à décider juste et vite. Cette perturbation est due en partie à l’activation de comportements archaïques de fuite , de combat ou de peur qui nous poussent à réagir sans réfléchir.
En identifiant et fixant vos limites et en établissant un équilibre entre vos vies professionnelles et personnelles, la reprise du travail après un burnout sera facilitée.
a. Établissez des priorités.
Certaines choses doivent être faites, mais d’autres peuvent attendre que vous ayez plus de temps et d’énergie. Décidez quelles tâches sont les moins importantes et mettez-les de côté.
b. Déléguez
Si vous ne pouvez pas tout faire vous-même car vous ne disposez pas de la concentration immédiate suffisante, confiez-les à une personne de confiance en poste dans votre entreprise.
c. Laissez le travail au travail
Une partie du rétablissement de l’épuisement professionnel consiste à apprendre à privilégier l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Après avoir quitté le travail, essayez de vous détendre et de vous recharger pour le lendemain.
d. Soyez ferme quant à vos besoins
Parlez aux autres personnes concernées et faites-leur savoir la situation. Expliquez que vous avez besoin de soutien pour prendre soin de votre santé et gérer votre charge de travail de manière productive.
3. Changer de travail après un burnout
Rétablir l’équilibre dans sa vie implique souvent des changements, de nouvelles habitudes et peut appeler à un renouveau professionnel.
Il est très aisé de comprendre combien il peut être plus facile de redémarrer de zéro dans une structure nouvelle.
Vous pourrez alors plus facilement mettre en œuvre les techniques de préparation au stress, et présenter à votre nouvelle équipe une partie de vous-même que votre ancien manager ne connaissait pas. Il sera plus confortable de définir vos limites, d’apprendre à dire non et d’établir un équilibre pérenne entre votre vie personnelle et professionnelle.
La reprise du travail après un burnout avec Actistress
En dehors des causes psycho-émotionnelles, la cause principale des burnout est un épuisement physique et neuro-biologique associé à une saturation / fatigue nerveuse qui ne cède pas. La réponse médicale classique est de donner du repos sur plusieurs mois en conseillant de privilégier les pratiques saines d’hygiène de vie, cela en plus d’anxiolytiques et d’anti-dépresseurs. Aussi pertinente soit cette réponse, elle se heurte à une réalité physiologique cuisante : le repos aussi qualitatif qu’il soit n’est pas la récupération. Cela est dû principalement au fait que le sentiment de menace qui habite le corps emprisonne littéralement le stress chronique profondément DANS le corps, dans ses tissus et dans sa biologie.
La médicamentation et le repos ne suffisent donc pas, car leurs effets sont trop localisés et qu’ils n’ont pas la main sur la « mise sur off » de l’activité frénétique du système nerveux qui ne sait plus s’arrêter.
Reprendre le travail après un burnout en ayant récupéré en superficie tout en continuant à être stressé en profondeur dès lors est très courant et conduit à des rechutes quasiment inévitables imposant des reclassements, des changements de poste et de nouvelles orientations professionnelles.
Chez Actistress, toute notre action consiste à créer une « mise sur off » du système nerveux afin de booster les conditions physiologiques et neuro-physiologiques de la récupération essentielle à une reprise du travail sans risques après un burnout. Cela est rendu possible par des exercices corporels particuliers, des soins somato-émotionnels, un bilan alimentaire, un suivi micro-nutritionnel permettant une désaturation nerveuse express. On parle de Recorporation Active.
Les cas que nous traitons reprennent le travail dans de très bonnes conditions et ne rechutent que très rarement.
N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus.