Saviez-vous que les Millennials sont appelés la « génération anxieuse » ?
Selon une enquête récente de Business Insider, ils sont aussi « seuls, épuisés et déprimés ».
La moitié des Millennials, ainsi que 75 % des Gen-Zs, ont quitté un emploi pour des raisons de santé mentale.
De plus, l’épuisement professionnel – désormais classé par l’Organisation Mondiale de la Santé comme une maladie professionnelle – touche un grand nombre de jeunes travailleurs qui doivent faire face à une charge de travail et à un stress professionnel croissants.
Lire aussi notre article sur le burnout chez les cadres
Burn-out, une maladie professionnelle
Le burn-out, maladie professionnelle, est défini par l’OMS comme « un syndrome conceptualisé comme résultant d’un stress professionnel chronique qui n’a pas été convenablement maîtrisé » et il est caractérisé par :
- Des sentiments d’épuisement ou d’épuisement énergétique ;
- Une distance mentale accrue ou des sentiments de négativisme ou de cynisme vis-à-vis de son travail ;
- Une dépression au travail.
- Une efficacité professionnelle réduite.
Burn-out professionnel : les symptômes à surveiller par l’employeur
- L’employé semble détaché de son travail et de ses collègues
- Un employé habituellement fiable commence à ne pas respecter les délais
- Sautes d’humeur
- Augmentation des congés de maladie
- Il fait plus d’heures supplémentaires (car il essaie de se surpasser).
Et, en tant qu’employé, vous pouvez vous sentir proche du “burnout 1er job” avec ces signaux d’alarme :
- Toujours fatigué
- De plus en plus irritable
- La satisfaction d’accomplir des tâches n’est plus là
- Avoir du mal à dormir
- Avoir du mal à vous concentrer
- Dépression au travail
Que peuvent faire les employeurs pour aider les jeunes membres de leur personnel ?
Offrir un soutien contre le “burnout 1er job”
Mettez en place une structure qui soutient chaque membre de votre équipe en mettant en place des initiatives pour protéger la santé mentale et la dépression au travail.
Si nécessaire, imposez des limites claires en ce qui concerne les heures de travail, et la séparation vie privée, vie pro, surtout en télétravail.
Réévaluez les exigences de la charge de travail permettra de limiter le burn out professionnel
Essayer de jongler avec plusieurs tâches peut être difficile, même pour les employés les plus expérimentés.
En tant que manager, vous pouvez aider les plus jeunes personnes de votre équipe en leur indiquant clairement ce qui est prioritaire et ce qui peut attendre un peu plus longtemps.
Au bout du compte, un employé épuisé ne sera pas en mesure d’accomplir quoi que ce soit de productif au travail (attention au présentéisme).
Évaluer leur charge de travail dès le début peut être utile à long terme.
Motivation et engagement pour limiter la dépression au travail
La désillusion peut s’installer lorsqu’on a l’impression que l’hyper investissement passe inaperçu et ne mène nulle part.
Faites savoir à vos employés que vous remarquez leurs efforts et que vous en êtes contents et soutenez au mieux leur progression de carrière afin d’atténuer leurs préoccupations financières ou professionnelles.
Soutenez cette démarche en offrant les possibilités de formation et les ressources nécessaires.
Les séquelles d’un burn-out : démissionner ou en parler avec son manager ?
Il y a aussi de bonnes nouvelles. Les milléniaux ne sont pas seulement la génération anxieuse. Ils sont aussi la « génération thérapie », qui n’a pas peur d’affronter ses problèmes de santé mentale et de demander de l’aide.
Selon le récent rapport Digital Natives de Zapier, 8 Millennials sur 10 déclarent que la possibilité de discuter ouvertement de la santé mentale au travail est importante pour eux.
De plus, la grande majorité pense que les employeurs devraient mettre en place une politique de santé mentale.
Tout cela pour dire qu’en matière de santé mentale, les jeunes travailleurs veulent plus que des paroles – ils veulent des actes.