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Comment les dirigeants peuvent-ils aider leurs équipes à mieux gérer le stress ?

Le stress est à la fois une bonne et une mauvaise chose. Un certain niveau de stress sur le lieu de travail peut contribuer à accroître notre performance. En nous permettant régulièrement d’augmenter notre capacité d’adaptation face à l’inconnu. Inversement, un stress intense dans la durée peut avoir des conséquences physiques et mentales néfastes à long terme pour la santé des employés.

Les dirigeants peuvent jouer un rôle clé dans la gestion du niveau de stress de leurs équipes. Que doivent-ils donc faire pour mieux les préparer au stress ?

Encouragez une culture de la collaboration

La collaboration est essentielle pour mieux vivre le stress au travail.

Cela commence par montrer l’exemple, à s’assurer que vous collaborez avec les autres et à demander vous-même de l’aide lorsque vous en avez besoin.

En encourageant l’interdépendance du haut vers le bas, on incite les gens à se sentir à l’aise pour signaler leur stress, demander de l’aide quand ils en ont besoin, se tenir mutuellement responsables des comportements de travail malsains et travailler ensemble sur des techniques de gestion du stress

Utiliser la technologie pour aider face à la pression – mais être conscient de son impact et de ses conséquences sur la vie des collaborateurs. 

L’année dernière, les entreprises ont appris que la technologie (télétravail) pouvait les aider à surmonter les difficultés, mais il est important qu’elles y associent aussi du bien-être numérique pour éviter que le « technostress » et la pression ne s’installent » (expression de Oliver Grig)

Les outils de chat instantané et de productivité sont utiles pour garder les gens connectés, ce qui permet de réguler/ajuster le stress des équipes en facilitant le partage des informations. Mais une dépendance accrue à la technologie sur le lieu de travail peut renforcer une mentalité de « permanence » si les services de messagerie instantanée sont constamment accessibles et que les dirigeants sont actifs à toute heure, exacerbant ainsi le stress de leur équipe. 

Face aux situations d’anxiété mentale, il est primordial de reconnaître l’impact des facteurs externes 

Les dirigeants les plus en capacité d’appréhender le stress de leurs équipes sont ceux qui reconnaissent sans fard ce qui est arrivé à leurs collaborateurs pendant leur absence du bureau au cours des 2 dernières années.

Vous ne pouvez pas vous attendre à ce que tout le monde revienne au bureau plein d’énergie et sans “séquelles” lorsque les niveaux de stress ont été si élevés.

Les managers doivent être conscients que certains employés peuvent être enthousiastes à l’idée de retourner au bureau et d’autres plus anxieux. Ils doivent donc être conscients du langage qu’ils utilisent et éviter de transposer leurs propres émotions sur la situation. 

Pour gérer les problèmes de stress en cours et éviter qu’ils ne s’aggravent, il est important d’avoir des discussions ouvertes, de savoir laisser du temps pour s’adapter aux changements et d’être vigilant sur les signes physiques et comportementaux de l’épuisement professionnel comme de l’anxiété mentale. Offrir une formation à la préparation au stress pour apprendre à mieux le gérer ou un accompagnement à type de coaching à ses collaborateurs est une autre réponse.

Savoir quand demander de l’aide

En matière de stress, chaque collaborateur a un point de rupture différent et force est de constater que les managers ne savent pas toujours où il se situe. Si la charge de travail et la gestion des tâches deviennent ingérables, c’est aussi aux collaborateurs de le signaler à leur supérieur. 

Un bon manager reconnaîtra la nécessité d’engager plus de ressources, de réaffecter le travail à d’autres membres de l’équipe, d’aider le collaborateur dans la gestion de ses tâches ou même de recommander une formation voire une aide psychologique. 

Des études montrent que le stress lié à l’emploi est la principale source de stress des adultes américains, ce qui contribue à la crise de santé mentale du pays. Alors que les travailleurs apprennent à faire face à une pandémie en cours, à une économie fluctuante, à de longues heures de travail et à des charges de travail croissantes, nombre d’entre eux luttent pour maintenir un équilibre entre vie professionnelle et vie privée et des niveaux de stress gérables.

Presque tous les emplois comportent une certaine forme de responsabilité, ce qui implique un certain niveau de stress. De plus, responsabilité et salaire croissants vont le plus souvent de pair avec une augmentation de la pression vécue.

Il est essentiel de comprendre que :

  1. Quel que soit le niveau de stress d’un emploi, la tolérance au stress et les capacités d’adaptation d’un collaborateur peuvent faire toute la différence tant au niveau de la performance au travail que de la santé personnelle ;
  2. La tolérance au stress et les capacités d’adaptation du collaborateur peuvent être directement travaillées et augmentées par une formation dédiée à la préparation au stress.

Ainsi, es personnes qui possèdent ou développent de solides compétences en matière de préparation au stress s’en sortiront toujours mieux que leurs homologues dans les situations de forte pression. 

C’est de la responsabilité du dirigeant que de former ses managers et ses collaborateurs.