Si on considère la physiologie du système nerveux, ces 4 critères clés d’un bon team building sont avant tout le fruit d’un état de bon stress collectif. En effet, quand un groupe est confronté à un challenge qui mobilise toutes ses ressources, les membres, très naturellement, se rapprochent, communiquent, trouvent ensemble de nouveaux axes de résolution ou de réflexion. Cette activation du bon stress nécessite deux conditions importantes :
- L’engagement plein des participants : il n’est possible que si le team building offre une expérience SOMATIQUE (implication égale des sphères corporelle (comment je bouge), émotionnelle (ce que je ressens), cognitive (comment je réfléchis) et psychologique (ce que je pense de la situation). Il n’y a pas d’intégration d’un quelconque propos (conscientisation, appropriation,) sans expérience somatique ! Ainsi, vivre une expérience émotionnelle forte en groupe (implication corporelle et émotionnelle) sera transformante si elle a été préparée par le groupe (implication cognitive et psychologique). Sans préparation, elle restera un simple souvenir et le team-building, un divertissement ;
- Les activités proposées doivent challenger les 4 sphères de chaque participant pour créer une belle expérience somatique de groupe. Plus elles sont challengeantes, plus la capacité de cohésion du groupe va être stimulée et plus il faudra vérifier l’implication des participants. En effet, à chercher trop l’extraordinaire ou le sensationnel, les participants peuvent basculer en mode réflexe, tout comme le groupe, et « faire les choses pour les faire » sans en tirer le moindre enseignement ou le moindre lien avec le travail. Ils viennent de basculer du bon stress au mauvais stress. Le niveau de challenge d’un team-building doit donc être bien dosé !
Lionel PAGES
CEO Actistress