La préparation au stress fait partie de la QVCT. Cependant,  elle reste peu connue des professionnels car elle porte un regard inhabituel sur le stress en allant contre certains mythes ou idées reçues.

 

Quoi de mieux qu’un petit quiz pour faire un point ?

 

C’est parti !

 

• Vrai ou faux ? Le stress, c’est dans la tête et cela se gère !

FAUX

Le stress a des répercussions psycho-émotionnelles majeures évidentes mais il peut aussi s’accumuler dans le corps au point de nous faire exploser d’un coup sans même que notre tête l’ait vu venir. C’est ce qui arrive à bon nombre de collaborateurs clefs toujours sur le pont. Ils  aiment tellement les challenges et le stress qu’ils  pensent qu’être fort dans leur tête suffit pour le gérer et s’en protéger. 

 

En préparant les collaborateurs au stress, on leur apprend à ne plus cacher la réalité physiologique (le stress chronique crée un véritable feu biologique quand il s’installe en nous) derrière leur seule motivation et volonté. 

 

• Vrai ou faux ? Les pratiques de gestion du stress couramment associées à la QVCT sont efficaces pour faire baisser le stress 

VRAI et FAUX

Le corps est considéré en entreprise comme une variable d’ajustement de la santé mentale, d’où l’essor des pratiques corporelles de gestion du stress pour se calmer (sport, yoga, méditation). 

Pourtant, la majeure partie des modes de pratique connus et suivis ne permettent pas d’obtenir un reset nerveux profond. En effet, l’activation d’un vrai mode reset nécessite de comprendre finement comment le système nerveux fonctionne.

 

Cette notion est au cœur de la préparation au stress. Danser ou faire de la boxe nous semble plus efficace que la course à pied, le vélo ou le yoga pour obtenir une évacuation nerveuse profonde du stress moderne.

 

• Vrai ou faux ? Le stress, c’est mauvais pour la santé

VRAI et FAUX

Le stress est autant une opportunité pour gagner en capacité (bon stress) qu’un risque  si l’opportunité à saisir dépasse nos capacités de récupération (mauvais stress). Se préparer au stress , c’est apprendre à choisir le bon stress et à éviter le mauvais stress.

 

• Vrai ou faux ? Le burnout se traite efficacement par le repos, les antidépresseurs, la psychothérapie.

FAUX

 

 

Cette incompréhension fait que l’immense majorité des personnes en burnout se reconvertissent, doivent changer de poste ou ressentent encore, des années après les effets du burnout. La récupération nécessite de savoir réaliser un reset du système nerveux rendu fou et incontrôlable par le stress. La méthode Actistress permet cela !

 

Mélissa Pagès

Responsable du pôle

Développement et Partenariats

En apprenant à faire collaborer le cortex et le cerveau réflexe, la méthode Actistress qui s’appuie sur la méthode de la recorporation active augmente la capacité à faire face au stress du quotidien de façon confortable et durable.

Le stress est physiologique et doit être abordé sous l’angle de l’animal humain. Il y a donc une autre voie de compréhension et d’action que de « soutenir la tête qui ne va pas bien » ou de « bouger » pour se faire du bien.

 

Cette 3ème voie s’appuie sur les dernières découvertes des neurosciences et consiste à préparer, par des exercices corporels spécifiques, le système nerveux au stress qu’il va affronter pour que ce stress à venir ne soit plus vécu comme un mauvais stress.

La recorporation active transforme la mauvais stress en bon stress/no stress ou permet de l’évacuer rapidement pour mieux récupérer.

À l’occasion de la QVCT, faisons le point sur l’état de stress de vos équipes !