Je vous passe la question de la légitimité quand vous apprenez votre rôle de dirigeante au fil de l’eau (ce sera l’objet d’une autre newsletter…) !
Le stress chez les femmes, c’est déjà un impact physiologique et psychologique caractéristique : La charge mentale (anxiété) se révèle plus forte que chez les hommes tout comme l’installation de pathologies cardio-vasculaires trop souvent ignorées. En effet, le cœur des femmes est plus sensible au stress que les hommes et on ne le dit pas assez. Nous avons même développé une pathologie cardiaque majoritairement féminine déclenchée par un stress émotionnel majeur : le syndrome du cœur brisé ou tako-tsubo.
Les raisons avancées de notre perméabilité au stress sont multiples :
• Spécificités hormonales ;
• Relations aux émotions plus faciles avec ce que cela a comme « inconvénients » ;
• Un emploi du temps double ou triple qui a un impact majeur sur notre charge émotionnelle ou psychologique (le combo femme / professionnelle / conjointe / maman) avec une spéciale dédicace pour les jeunes mamans ou les femmes en charge des parents (ces périodes sont très souvent terribles en terme de stress) ;
• La culpabilité et la difficulté temporelle et organisationnelle à concilier ambition professionnelle et aspirations personnelles et familiales.
Quoiqu’il en soit, c’est un vrai sujet et il ne peut être ignoré. Pour ma part, j’ai passé un cap quand j’ai compris que c’était la femme que j’étais qui donnait de l’envergure et de la consistance à la dirigeante, la conjointe, la mère et la grand-mère que j’étais. J’ai donc fait un point clair sur mes besoins de femme, mes moteurs, mes convictions, sur ce qui m’appartenait, ce que je souhaitais partager ou garder pour moi. Cela a pris du temps mais l’effort en vaut la chandelle. Je suis moins happée par ma vie car j’ai un espace à moi que je sais défendre et protéger.
Stéphanie JOURDAN
Co-fondatrice de la méthode Actistress